Il suffit parfois d’être tout simplement fasciné par un oiseau. Et justement en voyage, je ne me sens pas obligée de savoir immédiatement quelle espèce se tient dans l’eau, observe avec grande acuité à travers les branches ou vole au-dessus de la steppe. Parfois c’est tout simplement un beau moment.
C’est ce que j’ai ressenti en voyant cette Aigrette des récifs, qui dans un premier temps me rappelait notre héron cendré, mais aussi d’une certaine façon L’aigrette garzette.
Ce n’était pas un hasard car il y a des spécimens gris (comme les hérons cendrés) ou blancs (comme des aigrettes garzettes). La biologiste parle de différentes formes ou „morphes”.
C’est dans un petit port d’Oman d’où partent des excursions avec tuba vers la barrière de corail, que j’ai eu la surprise de voir cet imposant échassier.
Il prenait le soleil et j’avais l’impression qu’il n’avait pas faim mais que maintenant après une prise conséquente, il voulait juste se reposer.
L’aigrette des récifs se nourrit de crabes, poissons et mollusques tels les moules et les littorines.
La probabilité de voir une aigrette des récifs au bord de la mer pendant les mois d’hiver à Oman est grand. L’oiseau vit normalement sur les côtes des régions chaudes. On peut l’observer en Afrique de l’Ouest et de la Mer Rouge jusqu’en Inde.
Mais de temps en temps on trouve cette espèce aussi en France, par exemple sur le littoral dans le delta du Rhône ou en Camargue gardoise.
Küstenreiher | Aigrette des récifs | Western Reef Heron | Egretta gularis
Et en allemand: Schiefergraue Eminenz
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