Les mésanges, les citadins ne les connaissent qu’auprès des mangeoires à oiseaux. La plus grande et la plus courante chez nous est la mésange charbonnière qui est facilement reconnaissable par rapport à la mésange bleue (ailes bleues, ventre jaune) et la mésange à longue queue (très longue queue, ventre blanc). La tête d’une mésange charbonnière est noire, le dessous – c’est-à-dire le ventre – est jaune et décoré d’un petit tablier noir. C’est ainsi que le décrivent les livres de spécialistes et nous rappellent en cela le bavoir des petits enfants qui font des taches!
Cette mésange charbonnière s’était posée au jardin botanique à Berlin et inspectait l’écorce d’un bouleau. Est-ce qu’une araignée, un insecte, une larve s’y est cachée? C’était pour ainsi dire sa préoccupation au moment où elle observait le tronc et les éclats d’écorce.
Durant l’examen de l’écorce, la mésange charbonnière ne se contentait pas de monter et descendre le long du tronc, mais elle essayait de voir ce qui s’y cachait, tirait sur les extrémités, se redressait à l’aide de ses pattes contre le tronc pour attraper un minuscule insecte. Et elle a finalement réussi.
Si le besoin s’en fait sentir, les mésanges charbonnières utilisent leur queue comme appui et accroche. Car tel un petit pic épeiche elles labourent la surface et le dessous de l’écorce, fermement en prise grâce à leurs doigts.
C’est à ces actions incessantes de la part des chercheurs d’insectes que dépend la santé des arbres et des jardins. Ce n’est bien sûr pas une nouvelle découverte. Cela remonte à une époque où les insecticides et leur emploi n’étaient pas connus.
Kohlmeise | Mésange charbonnière | Great Tit | Parus major
Et en allemand: Kleiner Insektenkundschafter
Was für eine schöne Webseite! In meinem waldnahen Garten im Oberbergischen hat heute ein Zaunkönig seine Übungen am Dachunterstand gemacht. Gleichzeitig hat ein Buntspecht an einem abgestorbenen Ast eines alten Apfelbaums nach Insekten gehämmert. Die letzten warmen Herbsttage bringen alle Vögel noch mal hinaus!
Ich hatte mich kürzlich auch über einen Buntspecht im Berliner Grunewald gefreut. Die blattlose Zeit hat ja den Vorteil, dass man die hämmernden Geister hin und wieder gut sieht. Jedenfalls mit Fernglas.
Und dein Lob für die Webseite gebe ich gerne auch an Christine weiter!
Es ist auch immer wieder klasse, zwischen den deutsch- und französichsprachigen Texten hin und her zu springen. So lassen sich tatsächlich verschüttete Sprachkenntnisse entstauben und auffrischen. Merci beaucoup !!!
Auch ich habe großen Spaß an den französischen Texten. Das ist eine schöne deutsch-bretonische Kooperation. Für mich als auch ehemalige Romanistik-Studentin ist das eine ganz unerwartete, eher ungeplante und sehr aktuelle Bereicherung.