En septembre, certains oiseaux sont déjà depuis longtemps en route vers le Sud – par exemple les martinets noirs, qui en plein été virevoltent autours de nos maisons. Le couple de cigognes « Tristan et Iseut » avec ses trois petits à qui j’ai rendu visite presque chaque semaine à Brandenbourg, est parti depuis longtemps. Mon dernier message sur Facebook relatif aux allées et venues de la famille cigogne date du 1er août.
D’autres sortes d’oiseaux sont encore là ou sont arrivées chez nous, par exemple les étourneaux. L’Étourneau sansonnet n’est pas obligés de migrer jusqu’en Afrique du Sud, il s’en va seulement jusqu’au bord de la Méditerranée, la côte atlantique entre la France et le Portugal ou en Afrique de l’Ouest. En fait les étourneaux passent de plus en plus souvent l’hiver chez nous en Europe centrale, dans la mesure où ils trouvent suffisamment de nourriture. De tels oiseaux sont des non-migrateurs. D’un point de vue formel, l’Étourneau sansonnet est un migrateur de courte à moyenne distance. Par conséquent les oiseaux se préparent chaque année au déplacement: ils constituent des groupes, des réserves et se rassemblent sur les fils électriques.
Ceux-ci, à proximité de l’Oder, donnaient l’image d’une clique agitée. On ressentait leur impatience au départ. Ils sautillaient, se nettoyaient, voletaient en direction d’un champ de chaumes voisin et revenaient. Mais ils ne se battaient pas avec le pigeon bien nourri et somnolent.
Et en allemand: Aufgereiht
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